Sclérose en plaques: nouveaux facteurs de risque génétique i

Citation :

Le dimanche 29 juillet 2007

Sclérose en plaques: nouveaux facteurs de risque génétique identifiés.

Agence France-Presse

Paris

Deux nouveaux gènes susceptibles d'accroître le risque de souffrir de la sclérose en plaques, maladie inflammatoire touchant la moelle épinière et le cerveau, ont été découverts, selon des études scientifiques publiées dimanche.

Ces travaux pourraient apporter un nouvel éclairage sur les causes de la
sclérose en plaques (SEP), vraisemblablement liées à une interaction entre susceptibilité génétique et facteurs environnementaux.

Chez les personnes souffrant de SEP, pour des raisons encore mal comprises, le système immunitaire attaque la gaine de myéline qui entoure les fibres nerveuses et joue un rôle d'isolant comme la gaine de fils électriques. Cette destruction entraîne des sortes de «courts circuits» qui entravent le passage de l'influx nerveux, causant notamment des troubles de la motricité, de l'équilibre, de la parole ou de la vue.

Chez les personnes souffrant de SEP, pour des raisons encore mal comprises, le système immunitaire attaque la gaine de myéline qui entoure les fibres nerveuses et joue un rôle d'isolant comme la gaine de fils électriques. Cette destruction entraîne des sortes de «courts circuits» qui entravent le passage de l'influx nerveux, causant notamment des troubles de la motricité, de l'équilibre, de la parole ou de la vue.

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O'Daïko

Quelque chose qui fonctionne mal est souvent bien pire que quelque chose qui ne fonctionne pas !

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Sclérose en plaques: deux autres gènes en cause

Édition du lundi 30 juillet 2007

Toronto -- Des chercheurs ont repéré deux autres gènes qui semblent accroître le risque de développer la sclérose en plaques -- il s'agit des premières découvertes sur les facteurs génétiques sous-jacents de la maladie en 30 ans.

Les résultats des travaux de deux groupes de chercheurs américains, dont les études ont été publiées hier, permettent aux scientifiques d'espérer mieux comprendre pourquoi certaines personnes sont atteintes de cette grave affection.

O'Daïko

Quelque chose qui fonctionne mal est souvent bien pire que quelque chose qui ne fonctionne pas !

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De nouveaux gènes en cause dans la sclérose en plaques

Cette découverte n'expliquerait qu'une faible part de la maladie liée à des interactions entre gènes et environnement.


LA SCLÉROSE en plaques (SEP) est une des plus fréquentes maladies neurologiques, touchant une personne sur mille. Caractérisée par la destruction des gaines de myéline qui entourent les fibres nerveuses au niveau du système nerveux central (cerveau et moelle épinière), elle se traduit par des troubles de gravité variable selon les patients, limités pour les uns, gravement handicapants pour d'autres. L'origine de la maladie reste mal connue, même si des facteurs à la fois génétiques et environnementaux sont suspectés. Hier, des travaux scientifiques publiés respectivement sur le site de la revue Nature Genetics et sur celui du New England Journal of Medecine révèlent la mise en évidence de deux nouveaux gènes qui favoriseraient cette affection neurologique.

On sait depuis longtemps que la sclérose en plaques présente une composante génétique. Ainsi, les études sur les vrais jumeaux montrent que lorsque l'un est atteint, l'autre a 30 % de risque de l'être à son tour. Pour les frères et soeurs, lorsque l'un est malade, l'autre a 2 % de risque (alors que pour le reste de la population, il est de 0,1 %). Pour autant, on le voit, le facteur génétique n'explique pas tout. Dans les années 1970, plusieurs gènes du système HLA impliqués dans la maladie avaient été identifiés sur le chromosome 6.

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