O'Daïko
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 | | Sujet: Le "pot" gouvernemental n'est pas de qualité Ven 7 Déc - 4:00 | |
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- Le "pot" gouvernemental n'est pas de qualité
Les avocats de consommateurs canadiens de marijuana à des fins thérapeutiques, qui demandent qu'Ottawa assouplisse ses règlements sur les sources d'approvisionnement, ont conclu leurs arguments, mercredi, en affirmant en Cour fédérale que la marijuana approuvée par Ottawa est de qualité inférieure à celle qu'on peut trouver dans la rue.
Les patients devraient pouvoir choisir leur propre fournisseur, soutient l'avocat Alan Young. Il a aussi accusé Ottawa d'avoir agi avec précipitation, en 2003, pour élaborer un programme qui a finalement forcé les patients à utiliser un produit de qualité inférieure _ en violation de leurs droits constitutionnels.
"Les gouvernements ne savent pas comment faire pousser de la marijuana (...)", a-t-il dit.
Mais selon l'avocat du ministère fédéral de la Santé, Christopher Leafloor, depuis le lancement du programme controversé de cannabis thérapeutique, Santé Canada a nettement amélioré la qualité de son produit, par comparaison avec sa production antérieure. Aussi la cause contre le gouvernement n'est-elle pas valable, soutient-il.
Les requérants n'ont pas fait l'essai des plus récents lots de marijuana cultivée, à contrat, par un entrepreneur de Flin Flon, au Manitoba, a fait valoir l'avocat fédéral.
On ne peut prendre au sérieux leurs prétentions à l'effet que le "pot" de la firme Prairie Plant Systems n'est pas assez fort, puisqu'ils ne l'ont même pas essayé, a-t-il dit. Seulement un des patients a essayé le produit en question, et c'était il y a plusieurs années. C'était une première version, a-t-il ajouté.
En entrevue, un porte-parole de la firme Prairie Plant System a fait valoir que les utilisateurs qui achètent leur marijuana auprès du gouvernement sont assurés d'obtenir un produit de qualité plus constante que ce qu'ils trouveraient au marché noir.
L'avocat fédéral a aussi contredit l'assertion voulant que le gouvernement avait pris une décision de dernière minute, en décembre 2003, empêchant les patients de choisir leurs propres fournisseurs. Et il a soutenu que l'argument selon lequel certaines souches de drogue sont meilleures que d'autres pour le traitement de problèmes de santé donnés repose sur les préférences des usagers, plutôt que sur des données quantifiables.
L'audience de mercredi constituait le point culminant d'un processus qui s'est étalé sur plus de trois ans, et au bout duquel Me Young espère que des producteurs expérimentés de cannabis pourront être autorisés à fournir du "pot" préparé "sur mesure" pour répondre aux besoins médicaux des consommateurs autorisés.
Une décision pourrait être rendue d'ici au printemps, selon lui. Ça, je sais !  O'Daïko Quelque chose qui fonctionne mal est souvent bien pire que quelque chose qui ne fonctionne pas ! | |
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