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 Le mythe de la superinfirmière déboulonné

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O'Daïko

O'Daïko


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MessageSujet: Le mythe de la superinfirmière déboulonné   Le mythe de la superinfirmière déboulonné EmptyMar 20 Jan - 4:51

Citation :
Les infirmières travaillent trop. Elles accumulent les heures supplémentaires obligatoires et s'épuisent au travail. Au Québec, on entend régulièrement de telles affirmations. Mais dans une étude qui sera publiée aujourd'hui et que La Presse a obtenue, un chercheur montréalais veut montrer l'écart entre le mythe de la superinfirmière et la réalité.

La pénurie d'infirmières fait régulièrement les manchettes au Québec. Forcées de combler de nombreux quarts de travail vacants, les infirmières s'épuisent au boulot. L'économiste Mathieu Laberge, du groupe de recherche CIRANO, a tenté de savoir à quel point elles travaillent trop.

Alors qu'on tient pour acquis que les infirmières accumulent les heures de travail, M. Laberge a relevé qu'elles travaillent bien moins que leurs collègues des autres provinces canadiennes.

Les infirmières québécoises travaillent en moyenne 28 heures par semaine contre 30,9 heures pour celles du reste du Canada. Le taux d'absentéisme des Québécoises (17,5%) est également bien plus élevé que celui de leurs collègues canadiennes (11,4%).

Quand vient le temps de justifier leurs absences à long terme, les Québécoises mentionnent plus souvent des raisons familiales. Selon M. Laberge, cette différence peut en partie s'expliquer par le fait que les infirmières du Québec bénéficient d'un congé parental plus long. Pour justifier leur absence à court terme, les infirmières du Québec mentionnent cependant bien plus souvent des raisons de santé (blessure, maladie, etc.).

Pourquoi les infirmières québécoises sont-elles plus malades? M. Laberge ne peut répondre. «Je n'ai pas analysé l'aspect qualitatif des choses. Je me suis concentré sur les chiffres.»

Au Québec, les infirmières trouvent qu'elles font trop d'heures supplémentaires obligatoires. Or, elles font en moyenne 1,76 heure supplémentaire par semaine, contre 1,77 pour les infirmières canadiennes.

M. Laberge explique que quelques infirmières seulement font réellement beaucoup d'heures supplémentaires. «Sur les quelque 70 000 du Québec, il y aurait seulement 628 superinfirmières», dit-il.

M. Laberge conclut que les infirmières québécoises ont une intensité de travail moins élevée qu'ailleurs au pays. «Ce constat contraste avec la croyance populaire qui veut qu'elles soient surchargées», dit-il.

Le chercheur se défend de vouloir traiter les infirmière de paresseuses. «Comme tous les travailleurs, les infirmières répondent aux incitations données par le cadre de travail qu'on leur donne», dit-il.

Sous-payées

Si les infirmières du Québec travaillent moins, c'est qu'elles sont sous-payées, selon M. Laberge. Leur salaire horaire est de 29,38$. Ailleurs au Canada, il est de 34,17$. Pour M. Laberge, la corrélation entre le nombre d'heures travaillées et le salaire est directe. «Pourquoi nos infirmières travailleraient-elles plus alors qu'elles sont moins payées?» demande-t-il. M.Laberge a aussi noté que, de toutes les provinces, le Québec est de loin celle où le taux d'infirmières qui travaillent à temps plein est le moins élevé (74,8% contre 78% au Canada).

Or, 15% des infirmières qui travaillent à temps partiel le font parce qu'elles ne réussissent pas à trouver un emploi à temps plein. «Cela laisse croire qu'il y a des restrictions sur l'offre d'emploi à temps plein. En contexte de pénurie, la première solution serait de donner des emplois à temps plein à toutes ces infirmières», dit-il.



Pénurie d'effectifs infirmiers par région

Selon le MSSS / Selon M. Laberge

Québec: 142 / 104

Lanaudière: 73 / 54

Laurentides: 98 / 72

Laval: 44 / 32

Montérégie: 210 / 154

Montréal: 671 / 492



LE GROUPE CIRANO

Le CIRANO (Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations) est un réseau de chercheurs qui s'intéressent à plusieurs sujets, principalement économiques. La majorité de leur études sont financées par des partenaires. La recherche de l'économiste Mathieu Laberge a été financée par les fonds du groupe CIRANO.


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O'Daïko
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