Au préalable,je me permets de vous souhaiter à toutes et à tous une bonne et heureuse nouvelle année.
J'ai atterri via facebook sur ce site.En effet, en parcourant vos témoignages, je me suis aperçu que bon nombre de vos problèmes ressemblent aux miens.
Dieu merci je suis encore très valide. Cependant, il y a deux ans, j'ai constaté que je commençais à avoir des graves troubles de la vision. J'avais tout simplement l'impression que mon regard restait "en retard" sur mes mouvements de la tête, que mes yeux restent fixés sur un objet que, dans ma tête, j'avais déjà quitté du regard.
Parallèlement, en me promenant, je commençais à trébucher, n'évaluant que très mal les distances et la longueur de mes pas. Ceci était accompagné de nausées semblables à la sensation du mal de mer. Tout cela accompagné d'une fatigue assommante et, surtout, perdurante.
Mettant ceci sur le compte d'une vision détériorée, mes premiers pas me dirigeaient vers un spécialiste des yeux, qui, après examen, ne me trouva aucun problème avec ma vue.
Suite à ceci, je laissa l'histoire reposer pendant quelques mois en pensant que peut-être mon imagination me jouait des tours.
Cependant, vu qu'il n'y eut guère d'amélioration, je retournai chez mon médecin de famille qui m'envoya faire un scanner de la tête.
Le compte-rendu du scanner ne divulgua aucun problème, quoique il ne révéla pas non plus ma sinusite chronique, que mon médecin traitant constata cependant immédiatement à la vue des clichés.
Etant donné que ni mes yeux étaient malades, ni, apparamment, ma cervelle, je me dis que je devais vraiment perdre la tête.
Encore quelques semaines plus tard sans amélioration notable, je retournai chez mon médecin de famille, qui m'envoya chez une neurologue.
Armé de mes clichés du scanner, je me rendis chez la neurologue, qui à la première vue des photos et après questionnement intense, me diagnostiqua un cervelet atrophié et me prescrit un IRM.
Après quatre mois d'attente à partir de la prise de rendez-vous, l'IRM confirma les dires de la neurologue en ma trouvant un cervelet notablement atrophié. C'était au mois d'octobre.
Ma neurologue m'a prévenu immédiatement qu'elle n'y connait pas grand-chose et qu'elle, face à cette maladie rare, n'avait qu'un autre patient qui présente les mêmes symptômes que moi et que, lui, il se serait rendu à Bruxelles. Cependant, il n'y aurait pas de traitement.
Voilà où j'en suis. Je n'en sais malheureusement pas plus. Mais je crois que l'avenir (et le net) me porteront sûrement conseil.